Un peu d’histoire sur le gui
" Dans l’ancien temps, les druides celtes cueillaient le gui et le houx et les donnaient aux habitants des villages pour leur porter bonheur. Ils espéraient ainsi que les femmes seraient plus fécondes et les récoltes plus abondantes. En langue celte, le gui signifie “guérit tout”. C’est pourquoi on installait une boule de gui sur la porte de la maison pour éloigner les mauvais sorts. Encore maintenant, on dit qu’un couple qui s’embrasse sous une couronne de gui au Nouvel An se mariera dans l’année. La légende perdure !
Le gui est un arbrisseau épiphyte “semi-parasite”. Il prélève de l’eau et des sels minéraux de la plante hôte sur laquelle il est installé mais produit, grâce à la photosynthèse, ses propres substances organiques. Ses feuilles vivent environ un an et demi ; c’est pourquoi nous arrivons à observer ses feuilles vertes même en hiver. Il fleurit à partir de février, ce qui en fait une ressource très intéressante pour de nombreux insectes pollinisateurs. Les baies blanches, toxiques pour l’homme, arrivent à maturité à l’automne, pour le plus grand plaisir des oiseaux. La substance gluante contenue dans les fruits (la viscine qui a longtemps servi à la fabrication de la glu) permet à la graine de s’accrocher à une branche et de créer un nouveau pied.
le gui, roi de l’hiver, est donc, non seulement décoratif et plein de symboles, mais aussi très utile pour les insectes et les oiseaux."
Document: fr.123rf.com/images-libres-de-droits/gui.html
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